Le processus commence par les concertations avec toutes les parties prenantes, l’analyse participative du contexte général et des conflits ainsi que le renforcement des capacités des acteurs clés en analyse des conflits et la culture de dialogue. Le dialogue social implique toutes les parties prenantes dans le processus qui va du bas vers le haut pour apporter un changement significatif dans leurs zones d’influence et de pouvoir. 3 Il se réalise au niveau local, provincial et national. Au niveau local, le dialogue se réalise à la base à travers les rencontres organisées par les membres des structures communautaires et les autorités locales afin que, de manière consensuelle et non violente, les acteurs locaux trouvent des solutions aux problèmes qui les opposent ; ce qui rétablit la cohésion sociale entre les membres de la communauté en conflit. En second lieu, à travers les ateliers, les tables rondes et les fora qu’organise APC au niveau territorial, provincial et national en collaboration directe avec les membres des structures communautaires en impliquant les acteurs clés (les femmes leaders, les jeunes et les leaders de communautés) par rapport au sujet du dialogue. Ces dialogues visent plus le changement structurel soit auprès de la coutume, soit la législation ou les décisions politiques pouvant apporter des solutions durables aux problèmes dépassant les capacités des membres locaux eux-mêmes (le cas des membres des CDM et des noyaux jeunesse et Mamans Tujenge Amani) et ce en privilégiant la cohésion sociale entre les différents acteurs.